FILIERE HAUT NIVEAU – « POLE ESPOIR »

Au cours de l’Olympiade, la filière de haut-niveau a subi un certain nombre de modifications.
A l’approche de la nouvelle Olympiade 2 005 – 2 008, il ne fait aucun doute qu’elle subira de nouveaux changements.

Si les années 2 000 à 2 002 ont vu le Pôle labellisé « Pole France » ;  la volonté du DTN a conduit en Septembre 2002 à sa rétrogradation en label « Pôle Espoir », BORDEAUX étant labellisé « Pôle France », et à ma nomination, succédant ainsi à Roger MILHAU, appelé à des fonctions nationales.

Depuis cette date, une vingtaine d’athlètes fréquentent la structure. Cependant l’application à partir de la rentrée 2 004 d’une circulaire ministérielle en date de juillet 2 002, nous impose que les sociétaires du Pôle soient tous inscrits, soit sur les listes de Haut Niveau, soit sur la liste nationale Espoir. Cela conduira très certainement à une légère réduction du nombre.

Il est à remarquer que compte tenu de la globalité des athlètes inscrits sur liste en France, il est quasiment impossible d’attendre la masse critique d’athlètes qui permettrait d’implanter dans chaque région de France un « Pôle Espoir ».

Notre nombre élevé de départements et la superficie de la région ne nous garantissent pas contre ce désagrément, ni ne nous confèrent la certitude d’un nombre important d’athlètes de haut niveau désirant s’entraîner sur le « Pôle », qui doit être implanté exclusivement en un lieu par convention; le C.R.E.P.S  de TOULOUSE.

En clair, le Pôle Espoir de TOULOUSE, ne vivra que si la L.M.P.A souhaite le faire vivre, aidant à travers sa volonté de politique sportive, l’action de la F.F.A et du Conseil Régional, piliers financiers essentiels à la vie de la structure.

Le Centre Régional d’Entraînement

Afin de compléter le dispositif de la filière de haut-niveau, la L.M.P.A a imaginé la structure qui permettrait d’une part d’alimenter le « Pôle Espoir », d’autre part aux athlètes la fréquentant, de bénéficier des installations et de l’encadrement, 7 entraîneurs, du « Pôle Espoir ».

Les athlètes des clubs de Midi-Pyrénées trouvent ainsi une structure d’accueil, lorsqu’ils viennent à TOULOUSE, y compris lorsqu’ils viennent à TOULOUSE, poursuivre des études, et ceci sans autre contrainte que le respect du règlement intérieur de la structure accueillante.

Le maintien de l’appartenance à leur club d’origine étant l’un des point auxquels nous sommes particulièrement attachés.

Chaque année, prés d’une cinquantaine d’athlètes régionaux ont pu ainsi bénéficier depuis 2 002 de cet agencement.

Malheureusement le prix de location des installations, exigé par le C.R.E.P.S, 6 000 ou 7 000 € en 2 004, et en augmentation de plus de 10% d’une année sur l’autre, était trop important pour les finances de la Ligue.

Le comité Directeur a donc décidé d’implanter le Centre Régional d’Entraînement hors du C.R.E.P.S.

Ce nouvel état de fait pose le problème de son encadrement, les entraîneurs du « Pôle » et du « Centre d’Entraînement » étant les mêmes.
Comme ils n’ont pas le don d’ubiquité, si les lieux d’entraînement aux mêmes horaires sont différents, cela conduira soit à une impasse, soit à un choix ; et à terme à l’abandon de certains athlètes en situation d’entraînement permanente, ce qui est obligatoirement dommageable.

Il est à noter qu’à partir de Septembre 2 005, même le « Pôle Espoir » pourrait ne plus disposer d’installations couvertes sur le C.R.E.P.S ; celles-ci devant dédiées au Volley-ball ; beach-volley et 6 x 6 féminin.

La hiérarchie « Pôle Espoir », « Pôle France », et les volontés des D.T.N, semblant peser très lourd dans les choix des responsables des installations étatiques vis à vis des priorités qu’ils développent.

La rénovation de la filière de haut-niveau est donc attendu avec beaucoup d’impatience, mais il nous est inconcevable, de ne pas structurer notre action régionale autour d’une filière d’accession au haut niveau qui intègrerait, sections sportives, centre d’Entraînement et Pôle.